| Fanazavàna teny frantsay |
6(de ovy : tubercule ; et ala : la forêt, donc « tubercule de la forêt »).
7Nom donné à plusieurs dioscorea (Dioscoreaceae) poussant à l'état spontané et dont les tubercules alimentaires sont activement recherchés.
8Ce sont surtout, suivant les dialectes : Excellente igname, présentant généralement deux tubercules, l'un en voie de flétrissement, l'autre en voie de croissance, en forme de massue, pouvant atteindre 1,80 à 2 m de long et jusqu'à 0,20 m de diamètre maximum.
13On le consomme après cuisson dans l'eau.
14Ce tubercule est souvent aussi débité en tronçons qu'on fait sécher au soleil.
15Il se conserve bien et peut être consommé, dans cet état, après ébullition.
16Perrier de la Bâthie (réf.
17Perrier 12352) a noté que le rejet des déchets d'épluchage par les terrassiers, le long des routes est un facteur de multiplication de l'espèce, commune sur les bas-côtés des parcours forestiers.
18 - (Sakalava) Dioscorea heteropoda Baker.
19Nom malgache relevé par Leandri (réf.
20Leandri 762).
21Commun sur les pentes occidentales dans les vestiges de forêt et les savanes.
22Deux tubercules beaucoup plus petits que dans l'espèce précédente.
23Consommée après simple cuisson, de goût excellent.
24 - (Merina) Dioscorea trichantha Baker.
29Excellente igname, souvent confondue avec la précédente.
30Les tubercules, de 50 à 80 cm de long et 7 à 10 cm de diamètre sont verticaux et parallèles, alors qu'ils sont toujours divergents dans l'espèce précédente.
31Excellente igname mais devenue rare en raison de la destruction des forêts en Imerina.
32On en trouve encore autour de Manjakatompo.
33Mentionné par Baron dans son Compendium des Plantes Malgaches, Revue de Madagascar 8 (1906, n° 9) p.
34187.
35On dit aussi ovinala.
36 - (Betsileo) Dioscorea ovinala Baker (réf.
37Baron 52).
38Excellente igname, consommée après simple cuisson.
39Sur ses qualités, voir Baron, Antananarivo Annual 4, n° 1, p.
40209 (1885).
41Les tubercules sont analogues à ceux de l'espèce précédente, mais très profondément enterrés, leur sommet fixé à la corme est déjà à 50 cm et plus au-dessous de la surface du sol.
42Il faut donc, pour les déterrer, faire les trous de 1m 50 et plus de profondeur.
43Ils n'en sont pas moins, encore activement recherchés dans les régions où les restes de forêts sont encore assez abondants.
44Sakalava et Bara appellent cette même espèce angaroka.
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